abo La «finlandisation» de l’Ukraine pourrait-elle arrêter la guerre?

Des manifestants défilent lors d'une manifestation organisée par la coalition Stop the War pour la paix et contre l'opération militaire de l'OTAN et de la Russie en Ukraine, à Londres, Grande-Bretagne, le 06 mars 2022. | EPA/NEIL HALL
Des manifestants défilent lors d'une manifestation organisée par la coalition Stop the War pour la paix et contre l'opération militaire de l'OTAN et de la Russie en Ukraine, à Londres, Grande-Bretagne, le 06 mars 2022. | EPA/NEIL HALL

Quelle issue à la guerre en Ukraine? Alors que les tensions sont à leur comble, une «finlandisation» de l’Ukraine — forme de compromis à travers une neutralité imposée, qui permettrait à Kiev de préserver sa souveraineté, et à la Russie de maintenir ses intérêts sécuritaires — permettrait-elle de pacifier la guerre et de mettre fin à l’escalade de la violence? Au cours des pourparlers, l’Ukraine a finalement rejeté l’idée d’un modèle de neutralité à l’autrichienne ou à la suédoise.

Un tel modèle de neutralité est-il viable? Depuis l’invasion de l’Ukraine, la Finlande — à l’origine du concept de finlandisation et qui partage une frontière de 1’340 kilomètres avec la Russie — envisage de rejoindre l’alliance militaire de l’OTAN. Cyrille Bret, chercheur associé à l’institut Notre Europe Jacques Delors, enseignant à Sciences Po Paris et directeur d’EurasiaProspective, livre son analyse à Heidi.news.

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