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Enrico Letta : "La méthode britannique est inacceptable"

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Enrico Letta est l'invité d'Ici l'Europe. Ancien président du Conseil italien, aujourd’hui doyen de la Paris School of International Affairs à Sciences-Po Paris et président de l'Institut Jacques-Delors, il aborde les grandes questions de cette rentrée européenne, du Covid au Brexit en passant par l'escalade des tensions en Méditerranée, la crise en Biélorussie et l’empoisonnement de l'opposant russe Alexeï Navalny.

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Interrogé au sujet de la tentative britannique de revenir sur l’accord de Brexit conclu avec l’Union européenne, Enrico Letta ne mâche pas ses mots : "Cette méthode du gouvernement britannique est 'unfair' et inacceptable. On ne revient pas sur un accord qui a été signé. Michel Barnier a fait un travail remarquable, il faut que l’unité de l’Europe soit renforcée. Si on va vers un non-accord, la secousse va être forte. On va perdre toute crédibilité par rapport au monde."

Il se félicite du plan de relance européen enclenché dans le sillage du Covid-19 : "Il y a dix ans, il avait fallu quatre ans pour réagir. Cette fois, seulement quatre mois entre mars et juillet." Et s’il veut attendre le discours d’Ursula von der Leyen le 16 Septembre pour juger de la gestion de la pandémie par l’Union européenne, il croit néanmoins "que les autres parties du monde ont plus de problèmes que nous avec le Covid".

Il condamne doublement la Russie, d’abord sur l’empoisonnement de l'opposant politique Alexeï Navalny : "Quand Angela Merkel parle, elle parle en tant que Présidente européenne. On ne peut pas tolérer ce que la Russie fait à ses opposants." Il pointe aussi du doigt le rôle de Moscou dans la crise en Bielorussie : "C’est un test pour la force et la crédibilité européenne. Il faut déclencher des sanctions fortes, dures."

Enfin, il appelle l’Union européenne à s’unir autour de la Grèce, provoquée par la Turquie sur les hydrocarbures en Méditerranée : "Tous les pays de l’Union européenne ont le droit d’être défendus par les autres. L’Irlande avec le Brexit aurait été balayée par les Britanniques, mais l’UE a défendu les intérêts de l’Irlande. Il faut faire de même à l’égard de Chypre et de la Grèce."

 

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