Les effets toxiques de la Dépakine peuvent-ils se transmettre sur plusieurs générations ? 

Marine Martin, fondatrice et porte-parole de l'association des parents d'enfants atteints du syndrome des anticonvulsivants (APESAC) ©AFP - Martin BUREAU
Marine Martin, fondatrice et porte-parole de l'association des parents d'enfants atteints du syndrome des anticonvulsivants (APESAC) ©AFP - Martin BUREAU
Marine Martin, fondatrice et porte-parole de l'association des parents d'enfants atteints du syndrome des anticonvulsivants (APESAC) ©AFP - Martin BUREAU
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Selon un article publié cette semaine, les enfants exposés in utero à la Dépakine ne seraient plus les seules victimes puisque les petits enfants présenteraient à leur tour des symptômes similaires à la génération exposée.

Avec
  • Jérôme Vignon Président de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale

C'est l'un des plus gros scandales liés à l'industrie pharmaceutique de ces dernières années : celui de la Dépakine, du nom de ce médicament commercialisé par le laboratoire Sanofi, prescrit pendant un demi-siècle dans le traitement de l'épilepsie chez les femmes enceintes et à l’origine de troubles neuro-développementaux mais aussi de graves malformations chez le fœtus. Or voilà qu'une étude publiée cette semaine vient à présent rendre compte de son impact transgénérationnel. Pour la première fois, une association qui aide les parents victimes de ce scandale sanitaire vient de démontrer que l’effet de la Dépakine pouvait se transmettre à  leurs petits-enfants.

Infographie publiée le 4 février 2020
Infographie publiée le 4 février 2020
© Visactu

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Le nouveau rapport du Laboratoire sur les inégalités mondiales, publié ce matin, dévoile une radiographie inédite des disparités de revenu et de richesse.

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