Des employés biélorusses travaillent à la station de transfert de gaz Yamal-Europe près de la ville de Nesvizh, à environ 130 km à l'ouest de Minsk (ici en 2009).
Des employés biélorusses travaillent à la station de transfert de gaz Yamal-Europe près de la ville de Nesvizh, à environ 130 km à l'ouest de Minsk (ici en 2009). VIKTOR DRACHEV / AFP
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L'Europe en quête d'alternatives au gaz russe

DÉCRYPTAGE - Réagissant à la crise ukrainienne, le Vieux Continent sollicite ses autres fournisseurs. Les États-Unis, devenus exportateurs de GNL, sont à la manœuvre.

L'annonce par Moscou, mardi, du retrait d'une partie des troupes russes massées à la frontière ukrainienne a quelque peu relâché la tension. Pour autant, les menaces sur l'approvisionnement en gaz naturel de l'Union européenne ne sont pas levées. Surtout, alors que le gaz représente plus de 20 % du mix énergétique de l'Europe, la Russie reste largement son premier fournisseur, à hauteur de plus de 40 % de ses importations, et plus du quart de sa consommation.

Les crises successives opposant la Russie à l'Ukraine, ancienne république soviétique, en 2006, 2009 et 2014 avaient pourtant provoqué des prises de conscience, à Bruxelles, Berlin, Rome ou Paris de la puissance de l'arme gazière de Moscou. En 2022, la situation de dépendance ne s'est pas desserrée.

Les solutions alternatives

Tant que les tensions demeurent entre le Kremlin et l'Occident, Vladimir Poutine pourrait décider de restreindre ses livraisons de gaz. « La situation géopolitique nous oblige à créer d'autres possibilités d'importation et à diversifier l'approvisionnement »

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