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Pêche post-Brexit: Londres met le cap sur le grand large avec l’Australie

La ministre du Commerce international britannique, Liz Truss (ici en 2020), compte également entamer de nouvelles négociations avec le Canada, le Mexique ou les pays du Golfe. KAZUHIRO NOGI/AFP

Symbolique sur le plan économique, un accord doit servir de modèle à la politique commerciale post-Brexit.

Après les pêcheurs, les agriculteurs britanniques vont-ils être les prochaines victimes collatérales du Brexit? Le projet d’accord de libre-échange avec l’Australie inquiète dans les campagnes du Royaume-Uni. Le gouvernement de Boris Johnson espère aboutir avec Canberra pour la réunion du G7, qu’il accueille en Cornouailles dans quinze jours.

Cet accord qui, à l’image de celui conclu avec l’Union européenne fin 2020, supprimerait tout quota et droits de douanes, diminuerait le coût du vin australien importé, assez populaire outre-Manche, mais aussi du bœuf et de l’agneau bon marché issus de l’élevage extensif. L’agneau est le deuxième poste d’exportation australien vers la Grande-Bretagne, derrière le vin. Cela va «mettre en danger notre propre secteur agricole et causer la disparition de très nombreux élevages de bœuf et d’agneau au Royaume-Uni», redoute Minette Batters, présidente de la National Farmers Union.

Fidèle à son optimisme, Boris Johnson vante au contraire une «opportunité fantastique»

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1 commentaire
  • Fazal Majid

    le

    L'accord entre l'Inde et l'UE avait justement capoté par un véto britannique contre la libéralisation des visas pour les ressortissants indiens, véto brandi par la ministre de l'intérieur (Home Secretary) de l'époque, Theresa May.

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