Union européenne: de Varsovie à Rome en passant par Budapest, des connivences, mais aussi des divergences
Les Premiers ministres hongrois et polonais ont été les premiers à féliciter Giorgia Meloni, une alliée potentielle, après les élections italiennes. Mais les trois leaders ne sont pas alignés sur tous les dossiers. La relation à la Russie, en particulier, les oppose.
Mateusz Morawiecki et Viktor Orban ont été parmi les premiers à féliciter Giorgia Meloni. Un empressement qui ne doit rien au hasard : les Premiers ministres polonais et hongrois reconnaissent en la dirigeante de Fratelli d’Italia une alliée potentielle – elle doit encore former un gouvernement – à la table des Vingt-Sept. De quoi tracer un front Varsovie-Budapest-Rome sur lequel plus d’un dossier européen pourrait buter ? Si le trio affiche ses convergences, leur alignement souffre quelques accrocs, et non des moindres : la Hongrie renâcle dès qu’il s’agit de sanctionner la Russie, alors que la Pologne tient une ligne dure contre Vladimir Poutine. La future présidente du Conseil italien se profile, elle, comme résolument atlantiste et soutient les sanctions, contrairement, d’ailleurs, à son partenaire de coalition, Matteo Salvini.
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Inquiéter les marchés. C’est que ce sont ces trucs obscurs qui détiennent le pouvoir