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«La peur peut favoriser l’unité des Européens, comme lors de Maastricht il y a vingt-cinq ans»
«La peur peut favoriser l’unité des Européens, comme lors de Maastricht il y a vingt-cinq ans»
Yves Bertoncini, directeur de l’Institut Jacques-Delors et président du Mouvement Européen-France, revient sur les vingt-cinq ans du traité, prélude à l’euro
Le traité de Maastricht, posant les bases de l’Union économique et monétaire entre pays européens, a été signé le 7 février 1992, c’est-à-dire il y a vingt-cinq ans. Un anniversaire qui intervient en pleine campagne électorale en France – alors que la ratification du texte par référendum avait divisé le pays – et alors que l’Union européenne est de moins en moins défendue en son sein même.
Que fallait-il prouver il y a vingt-cinq ans ? Quel était l’esprit du traité de Maastricht ?
Mobilisées par l’actualité géopolitique, les autres capitales attendent de voir si le discours du président français s’inscrit dans un agenda électoral national ou de long terme pour l'Europe
Les 8 et 9 juin prochains, les Européens seront appelés aux urnes pour élire leurs représentants au Parlement européen ; parmi eux, les Conservateurs et réformistes européens (CRE), groupe politique qui cherche à se faire entendre dans un hémicycle où les équilibres sont fragiles
INTERVIEW - «L’Europe puissance, il y a ceux qui en parlent, et ceux qui agissent. Raphaël Glucksmann n’a voté ni la loi climat, ni le plan de relance, ni le pacte asile immigration… Ce sera très important vis-à-vis de cet électorat de la gauche de la Macronie qui, aujourd’hui, hésite entre sa liste et nous»