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Pierre Jaillet, chercheur associé à l’Institut Jacques Delors et à l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS), est l’invité de l’Euroquestions du mercredi 20 juillet pour analyser le contexte et les effets potentiels sur l’inflation et la croissance des mesures de politique monétaire qui devraient être décidées le jeudi 21 juillet 2022. A cette date, en effet, la Banque Centrale Européenne doit relever, pour la première fois depuis 2011, ses taux d’intérêts directeurs de +0,25%, comme elle l’annoncé à l’issue de la réunion du Conseil des gouverneurs du 8 juin 2022. La BCE a par ailleurs aussi indiqué son intention de mettre un terme à ses achats nets d’actifs à compter du 1er juillet.
Il y aurait, d’après François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, un « consensus » sur la question au sein de la BCE. Cependant, certains membres du Conseil des gouverneurs, à l’instar du gouverneur de la banque centrale néerlandaise Klaas Knot, se sont déclarés favorable à une hausse de 50 points de base dès juillet au regard des risques liés à une inflation plus élevée qu’anticipé. Le relèvement des taux de la BCE est d’ailleurs tardif et modéré par rapport aux mesures déjà prises ou annoncées par la Réserve fédérale américaine ou la Banque d’Angleterre.
Au-delà des décisions du 21 juillet se pose aussi la question des perspectives et des conséquences possibles d’une « normalisation » de la politique monétaire après une phase de plus de dix ans de taux d’intérêt à zéro et d’achats massifs d’actifs par la BCE.
Pierre Jaillet, chercheur associé à l’Institut Jacques Delors et à l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS), est l’invité de l’Euroquestions du mercredi 20 juillet pour analyser le contexte et les effets potentiels sur l’inflation et la croissance des mesures de politique monétaire qui devraient être décidées le jeudi 21 juillet 2022. A cette date, en effet, la Banque Centrale Européenne doit relever, pour la première fois depuis 2011, ses taux d’intérêts directeurs de +0,25%, comme elle l’annoncé à l’issue de la réunion du Conseil des gouverneurs du 8 juin 2022. La BCE a par ailleurs aussi indiqué son intention de mettre un terme à ses achats nets d’actifs à compter du 1er juillet.
Il y aurait, d’après François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, un « consensus » sur la question au sein de la BCE. Cependant, certains membres du Conseil des gouverneurs, à l’instar du gouverneur de la banque centrale néerlandaise Klaas Knot, se sont déclarés favorable à une hausse de 50 points de base dès juillet au regard des risques liés à une inflation plus élevée qu’anticipé. Le relèvement des taux de la BCE est d’ailleurs tardif et modéré par rapport aux mesures déjà prises ou annoncées par la Réserve fédérale américaine ou la Banque d’Angleterre.
Au-delà des décisions du 21 juillet se pose aussi la question des perspectives et des conséquences possibles d’une « normalisation » de la politique monétaire après une phase de plus de dix ans de taux d’intérêt à zéro et d’achats massifs d’actifs par la BCE.