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Suite aux élections du 30 septembre, la Slovaquie pourrait voir Robert Fico revenir au pouvoir après une défaite en 2020 sur fond d’accusations de corruption, voire d’association de malfaiteurs et suite à une mobilisation de société civile, d’une ampleur inédite 1989, qui se réclamait d’une politique « propre » et d’un élan pro-européen qui tranchait avec l’ambiance politique dominante au sein du « groupe de Visegrad ». Son parti SMER-SD (officiellement social-démocrate, mais de plus en plus proche à bien des égards du PiS polonais ou du Fidesz hongrois) a gagné avec environ 23% de suffrages, devant la formation libérale Slovaquie progressiste (PS), arrivée en deuxième position avec près de 18%.
Côté polonais, les électeurs sont appelés à renouveler leurs représentants le 15 octobre. Le parti PiS, au pouvoir depuis 2015, joue sa chance-de rester au pouvoir pour un 3ème mandat consécutif. En perte de vitesse, le PiS essaye de maximiser ses chances en assortissant le scrutin de quatre référendums, taillés sur mesure pour mobiliser son électorat et gêner l’opposition : sur la vente d’actifs de l’État à des entités étrangères, sur l’âge de la retraite, sur la frontière avec le Bélarus et sur les procédures de relocalisation des migrants. Le PiS domine les sondages, mais à un niveau insuffisant pour obtenir une majorité absolue, la question cruciale sera donc celle des alliances possibles au sein du Sejm, avec plusieurs partis qui ne sont pas sûrs de dépasser le seuil nécessaire pour disposer d’une représentation parlementaire.
Quel impact pour le groupe de Visegrad et pour l’Union européenne après ces deux élections ? A quels effets peut-on s’attendre pour les dossiers européens clés, à comme le soutien à l’Ukraine? Ces deux élections donnent-elles le la pour la séquence politique qui va culminer avec les élections européennes de juin 2024?
Nous sommes heureux d’accueillir Lukas Macek, chef du Centre Grande Europe.
Suite aux élections du 30 septembre, la Slovaquie pourrait voir Robert Fico revenir au pouvoir après une défaite en 2020 sur fond d’accusations de corruption, voire d’association de malfaiteurs et suite à une mobilisation de société civile, d’une ampleur inédite 1989, qui se réclamait d’une politique « propre » et d’un élan pro-européen qui tranchait avec l’ambiance politique dominante au sein du « groupe de Visegrad ». Son parti SMER-SD (officiellement social-démocrate, mais de plus en plus proche à bien des égards du PiS polonais ou du Fidesz hongrois) a gagné avec environ 23% de suffrages, devant la formation libérale Slovaquie progressiste (PS), arrivée en deuxième position avec près de 18%.
Côté polonais, les électeurs sont appelés à renouveler leurs représentants le 15 octobre. Le parti PiS, au pouvoir depuis 2015, joue sa chance-de rester au pouvoir pour un 3ème mandat consécutif. En perte de vitesse, le PiS essaye de maximiser ses chances en assortissant le scrutin de quatre référendums, taillés sur mesure pour mobiliser son électorat et gêner l’opposition : sur la vente d’actifs de l’État à des entités étrangères, sur l’âge de la retraite, sur la frontière avec le Bélarus et sur les procédures de relocalisation des migrants. Le PiS domine les sondages, mais à un niveau insuffisant pour obtenir une majorité absolue, la question cruciale sera donc celle des alliances possibles au sein du Sejm, avec plusieurs partis qui ne sont pas sûrs de dépasser le seuil nécessaire pour disposer d’une représentation parlementaire.
Quel impact pour le groupe de Visegrad et pour l’Union européenne après ces deux élections ? A quels effets peut-on s’attendre pour les dossiers européens clés, à comme le soutien à l’Ukraine? Ces deux élections donnent-elles le la pour la séquence politique qui va culminer avec les élections européennes de juin 2024?
Nous sommes heureux d’accueillir Lukas Macek, chef du Centre Grande Europe.