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Face à la Russie, depuis 2014, l’Union européenne a développé une politique de sanctions. Préservant l’unité entre les 27 et affirmant la posture géopolitique de l’UE, cette politique paraît aujourd’hui contrainte de se prolonger indéfiniment. Aussi indispensables soient-elles, les sanctions ne peuvent pas constituer à elles seules la « politique russe » de l’Union : elles ne sont pas parvenues à fléchir l’action extérieure de la Fédération, pas plus qu’elles n’ont dévié la trajectoire autoritaire du régime. Si l’Union ne peut démanteler ses sanctions sans un aveu de faiblesse, elle doit les compléter par une stratégie élargie et diversifiée.
Pour décrypter cette question géopolitique, nous accueillerons Cyrille Bret, maître de conférences à Sciences Po Paris et auteur de la publication à paraître « Union européenne- Russie : reconduire et durcir les sanctions, et après ? » pour l’Institut Jacques Delors.
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Face à la Russie, depuis 2014, l’Union européenne a développé une politique de sanctions. Préservant l’unité entre les 27 et affirmant la posture géopolitique de l’UE, cette politique paraît aujourd’hui contrainte de se prolonger indéfiniment. Aussi indispensables soient-elles, les sanctions ne peuvent pas constituer à elles seules la « politique russe » de l’Union : elles ne sont pas parvenues à fléchir l’action extérieure de la Fédération, pas plus qu’elles n’ont dévié la trajectoire autoritaire du régime. Si l’Union ne peut démanteler ses sanctions sans un aveu de faiblesse, elle doit les compléter par une stratégie élargie et diversifiée.
Pour décrypter cette question géopolitique, nous accueillerons Cyrille Bret, maître de conférences à Sciences Po Paris et auteur de la publication à paraître « Union européenne- Russie : reconduire et durcir les sanctions, et après ? » pour l’Institut Jacques Delors.
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