Comment sauver l’euro ?

Cela fera bientôt un an que la crise relative de l’euro s’est déclarée. L’année dernière, le gouvernement grec nouvellement formé communiquait que le déficit public n’allait pas atteindre 3,7 %, mais plutôt 13,7 %. Plus ou moins à la même époque, la Banque centrale européenne (BCE) informait que, dans le cadre de sa stratégie de sortie de la crise, elle n’accepterait plus une notation BBB+ en garantie pour le transfert de liquidités aux banques. Peu après, la notation accordée par Standard & Poor’s aux obligations de l’État grec allait descendre au niveau BBB+. Les banques et autres institutions financières commencèrent à se débarrasser massivement des obligations publiques grecques. Depuis lors, les marchés financiers n’ont pratiquement connu aucune journée paisible.