Rapport
Constitution européenne et délibération : l’exemple de focus groups délibératifs à la veille du référendum du 29 mai 2005
Mettre les citoyens en capacité de se forger une opinion autonome, leur donner la parole… plus facile à dire qu’à faire. Notre Europe s’est attelée à la tâche en organisant à une semaine du référendum du 29 mai des « focus groups délibératifs » de citoyens indécis. L’un des architectes de cet évènement novateur en analyse résultats, avantages et limites, en s’appuyant sur les questionnaires soumis aux participants.
-
Cette étude souligne la réalisation partielle de ces objectifs : la méthodologie, inspirée de celle des Consultations Délibératives, a permis de faire émerger des interrogations autonomes et réduire l’indécision des participants, tout en se heurtant aux limites inhérentes aux contraintes de l’exercice, notamment en terme de temps. l’analyse de l’évolution de l’opinion des participants éclaire la contagion du « Non » parmi les personnes indécises mais favorables à la construction européenne. Elle souligne notamment la dédramatisation de l’impact négatif du rejet du traité, voire l’effet bénéfique perçu d’une telle posture pour l’avenir de la France et de l’Europe Notre Europe a réuni le 21 mai 2005 un panel représentatif de citoyens indécis de la région parisienne, à quelques jours du référendum sur le Traité constitutionnel européen.Ce débat novateur, inspiré de la technique du Sondage Délibératif © (Deliberative Polling) inventée aux Etats-Unis, avait l’ambition, en contexte de forte pression médiatique, de « créer les conditions d’une situation délibérative réelle » et de « permettre à des citoyens « ordinaires » de construire, d’approfondir, ou de faire évoluer leur opinion de façon plus raisonnable et autonome ».
-
Cette étude souligne la réalisation partielle de ces objectifs : la méthodologie, inspirée de celle des Consultations Délibératives, a permis de faire émerger des interrogations autonomes et réduire l’indécision des participants, tout en se heurtant aux limites inhérentes aux contraintes de l’exercice, notamment en terme de temps. l’analyse de l’évolution de l’opinion des participants éclaire la contagion du « Non » parmi les personnes indécises mais favorables à la construction européenne. Elle souligne notamment la dédramatisation de l’impact négatif du rejet du traité, voire l’effet bénéfique perçu d’une telle posture pour l’avenir de la France et de l’Europe.
SUR LE MÊME THÈME
ON THE SAME THEME
PUBLICATIONS
Une démocratie soumise à rude épreuve…
Blog post
10/07/2024 | Sylvie Matelly |
La négociation du budget post-2027 de l’UE: un premier test important pour la France et pour l’Europe
Blog post
03/07/2024 | Eulalia Rubio |
Les citoyens europeens et l’Ukraine deux ans après l’invasion russe
Décryptage
26/06/2024 | Daniel Debomy |
MÉDIAS
MEDIAS
La France doit adopter sa trajectoire énergie avant fin 2024
Interview
26/07/2024 | Phuc-Vinh Nguyen |
Avec un « déficit excessif record » : la France visée par une procédure lancée par l’Union européenne, six autres pays concernés
Interview
26/07/2024 | Andreas Eisl |
« Le compromis peut être très positif, et il n’est pas synonyme de compromission » : la coalition, une pratique européenne
Interview
22/07/2024 | Thierry Chopin |