Discours introductif de Jacques Delors au colloque « Cavour l’européen » organisé par l’Ecole Normale Supérieure

Il me revient l’honneur de préfacer le colloque organisé par l’Ecole Normale Supérieure sur « Cavour, l’Européen et la révolution diplomatique ». C’est aussi pour moi un moment de bonheur que d’introduire mon grand ami, le Président de la République italienne, Giorgio Napolitano.

Dans une vie si riche de militant, d’intellectuel, de responsable politique, comment trouver le fil conducteur autour duquel peut s’organiser et peut s’expliquer les actions menées par Giorgio Napolitano ?

Je crois pouvoir vous le proposer en établissant un lien entre Cavour l’artisan de l’unité italienne mais aussi l’Européen et votre prestigieux invité, ici présent, dont l’autobiographie publiée en 2004, a pour titre « du Parti communiste italien au socialisme européen ».