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Elections européennes 2009 : les jeux ne sont pas faits
Les résultats des élections européennes, au moins pour un moment encore, suscitent surtout des interrogations. Même ce qui paraît sûr ne l’est peut-être pas autant qu’on le dit – à commencer par la « fatalité abstentionniste » dont les scrutins européens seraient irrémédiablement frappés.
Les résultats des élections européennes, au moins pour un moment encore, suscitent surtout des interrogations. Même ce qui paraît sûr ne l’est peut-être pas autant qu’on le dit – à commencer par la « fatalité abstentionniste » dont les scrutins européens seraient irrémédiablement frappés.
Il est malheureusement vrai que, depuis la première élection du Parlement au suffrage universel, en 1979, la participation des électeurs n’a cessé de baisser. Le 7 juin dernier, l’abstention a frisé le taux de 57% – 2,5% de plus qu’en 2004″¦ Mais il s’agit d’une moyenne européenne, qui recouvre évidemment bien des disparités : dans six Etats membres, le taux d’abstention est resté à peu près le même d’une élection à l’autre et, dans huit autres on a plus voté en 2009 qu’en 2004. Pas de quoi crier au miracle, sans doute, mais de quoi nuancer le catastrophisme ambiant.