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28/02/12

[EN] Gouvernance européenne et méthode communautaire

José-Manuel Barroso, président de la Commission européenne, a prononcé un discours d’ouverture lors du séminaire à huis clos sur la méthode communautaire organisé par Notre Europe et le BEPA à Bruxelles, le 28 février.

Je suis heureux de me joindre à vous aujourd’hui pour cet événement et je me réjouis également que le BEPA s’associe pour cette journée à Notre Europe, l’un des principaux think tanks européens. Notre Europe est réputé pour sa réflexion originale sur les questions européennes et compte parmi ses membres des personnalités éminentes. Je tiens tout particulièrement à rendre hommage au travail accompli par le président fondateur de Notre Europe, Jacques Delors, et par votre président actuel, António Vitorino, qui s’adressera à vous dans le courant de la journée. Jacques Delors et António Vitorino continuent tous deux à apporter une contribution importante à la cause de l’intégration européenne, et nous leur en sommes très reconnaissants.

Nous sommes ici aujourd’hui pour examiner des questions de gouvernance. En particulier, la gouvernance de l’Union européenne et la dynamique centrale qui la sous-tend, à savoir la méthode communautaire. Je sais que Notre Europe a lancé l’année dernière un débat sur l’avenir de la méthode communautaire et nous sommes impatients d’entendre certaines des conclusions qui seront présentées au cours de cette journée.

Depuis la création de la Communauté européenne, le débat sur la meilleure façon de construire l’Europe est ouvert. Certains privilégient l’intergouvernementalisme, d’autres la méthode communautaire. En réalité, nous avons construit une organisation véritablement unique en son genre, en grande partie grâce à la méthode communautaire. La plupart d’entre nous ici présents sommes fiers de cette réalisation.