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19/02/13

[EN] L’UE à l’Est: trop ambitieuse dans ses discours, trop floue dans ses actions

Ce document d’orientation est une contribution de Lucia Najšlová (Europeum), Vera Rihácková (Europeum) et Olga Shumylo-Tapiola (Carnegie Europe) au projet Think Global – Act European (TGAE). Réflexion stratégique sur l’action extérieure de l’UE dirigée par Notre Europe – Institut Jacques Delors (rapport disponible en mars 2013, dir. Elvire Fabry, chercheuse senior, Notre Europe – Institut Jacques Delors).

Bien que l’UE soit aujourd’hui en proie à de nombreuses incertitudes quant à l’avenir de ses propres structures décisionnelles internes, elle reste une source d’inspiration pour les groupes et les individus réformateurs de son voisinage oriental. Si le renforcement des institutions démocratiques et l’amélioration de la gouvernance sont des tâches qui doivent être souhaitées et accomplies par les voisins orientaux eux-mêmes, l’UE peut contribuer à ce processus en se concentrant sur les domaines dans lesquels elle a déjà fait ses preuves. Encourager un dialogue multipartite et amplifier la voix des acteurs non étatiques agissant dans l’intérêt public sont des questions clés sur lesquelles l’Union devrait concentrer son aide à l’Est. Dans son dialogue avec les gouvernements partenaires, l’UE devrait souligner qu’elle ne soutient que les projets pour lesquels ces groupes ont été préalablement consultés. Dans le même temps, les responsables de la politique à l’égard des voisins orientaux devraient suivre de plus près l’évolution des politiques de voisinage de la Turquie et de la Russie à l’égard de ces mêmes pays.