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25/04/08

[EN] Réponse au Policy Paper 34 ‘Clinton, Obama, McCain: le meilleur espoir de l’Europe pour lutter contre le changement climatique’

Je pense que Stephen Boucher s’est attelé à une tâche difficile, car l’avenir de la politique américaine en matière de changement climatique est très incertain. Même si les trois candidats font aujourd’hui des promesses, il est impossible de savoir dans quelle mesure le président élu les tiendra. Il est néanmoins intéressant d’y regarder de plus près.

Nous savons tous par expérience que lorsque les États-Unis s’attaquent à un problème, en l’occurrence les émissions, cela a des répercussions sur l’économie internationale dans son ensemble. Nous pouvons déjà constater aujourd’hui aux États-Unis que toutes les mesures prises par l’industrie, les débats dans les milieux scientifiques et les initiatives en matière d’ETS au niveau des États sont loin d’être timides. En témoigne notamment l’intérêt marqué du marché du capital-risque pour les projets liés aux énergies propres.

On peut facilement se laisser piéger par tous les chiffres mentionnés dans les différents programmes. Il est important de connaître ces faits, mais il convient de les replacer dans leur contexte à l’aide d’une ligne directrice. Celle-ci peut être facilement établie pour toutes les propositions en se référant aux recommandations du GIEC et/ou à l’objectif de 2 °C.