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13/04/16

Investir en Europe: tirer le meilleur parti du plan Juncker

Ce rapport, rédigé par Eulalia Rubio, David Rinaldi et Thomas Pellerin-Carlin, respectivement chercheur senior et chercheurs à l’Institut Jacques Delors, et préfacé par Enrico Letta, vice-président de l’Institut Jacques Delors, analyse les forces et les faiblesses du plan Juncker. Sur la base des premiers résultats du plan, des avis d’experts, de l’expérience acquise avec des instruments similaires et de deux études de cas, ce rapport identifie divers risques à court terme qui pourraient compromettre le succès du plan au cours de sa période initiale de trois ans et formule des recommandations politiques pour y remédier.

La principale conclusion est que le plan ne suffira pas à combler le déficit actuel d’investissement dans l’UE et qu’il devrait donc être complété par d’autres mesures visant à stimuler l’investissement. Le succès du plan Juncker pourrait également être compromis si certaines conditions ne sont pas réunies.

Le rapport analyse également les scénarios possibles à long terme, en particulier la possibilité que le FEIE conduise à la création d’un système de banques publiques d’investissement en Europe et qu’il devienne le germe d’une future capacité de stabilisation macroéconomique de la zone euro.

Enfin, le rapport fournit une analyse plus concrète des contributions possibles du plan Juncker dans deux domaines majeurs: les infrastructures numériques et l’efficacité énergétique. Les deux études de cas soulignent la nécessité de mettre en œuvre le troisième pilier du plan en améliorant les cadres réglementaires de l’UE et des États membres afin de supprimer les obstacles non financiers à l’investissement. Dans ces deux domaines, il existe un risque concret de concentration géographique, mais certains éléments indiquent également que le FEIE peut contribuer à structurer et à financer des projets d’investissement de petite taille et à haut risque.