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La démocratie post-nationale et la réforme du Parlement européen

Pourquoi le Parlement européen est-il impopulaire ? Comment les députés européens peuvent-ils utiliser leurs pouvoirs afin de renforcer le caractère démocratique de l’Union européenne ? Une réforme du système électoral peut-elle renforcer l’intérêt populaire pour cette assemblée post-nationale unique en son genre ? Andrew Duff aborde ces questions et propose un paquet ambitieux de mesures qui, selon lui, sont de nature à renforcer la légitimité et l’efficacité du Parlement européen.

Les prochaines élections européennes auront lieu en 2014. Pourquoi alors s’intéresser aujourd’hui à la participation des citoyens européens à ce suffrage ? La réponse est simple : si l’on veut inverser la tendance d’une participation en baisse depuis trente ans, alors que paradoxalement le Parlement européen n’a cessé de gagner du pouvoir au sein des institutions européennes, c’est maintenant qu’il faut agir.

Mais surtout la question du lien entre citoyens et institutions européennes mérite mieux que d’être posée, au mieux, tous les cinq ans. L’animation du débat européen tant au niveau de l’Union qu’au sein des Etats membres tout comme la clarification et la politisation des enjeux européens sont indispensables pour faire vivre la démocratie européenne au quotidien.

Beaucoup peut et doit être fait pour améliorer le fonctionnement des partis politiques européens, qui restent, malgré leurs limites, les vecteurs essentiels du débat démocratique et du choix citoyen. Notre Europe publie parallèlement à cet essai d’Andrew Duff, un texte de Julian Priestley qui revient sur les réformes essentielles que les partis devraient entreprendre afin de se préparer à assumer pleinement cette responsabilité.

Mais des changements au sein du Parlement européen lui-même et dans son mode d’élection peuvent également contribuer à l’amélioration de la pratique démocratique dans l’Union. Les propositions d’Andrew Duff contenues dans cette publication viennent donc à point nommé.

Ces deux publications de Notre Europe n’épuisent pas, bien sûr, le sujet.

La plupart des propositions s’enrichiront sans doute après discussion ou approfondissement. Mais elles alimentent un débat qui doit impérativement avoir lieu au risque sinon de rester atone dans les prochaines années… jusqu’à ce qu’une prochaine échéance électorale ou référendaire fasse à nouveau – mais trop tardivement – retentir une sonnette d’alarme sur la solidité du projet européen.

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