Policy Paper 141

L’UE et les référendums : un antagonisme structurel ?

Les suites politiques données au référendum grec du 5 juillet 2015 traduisent-elles un antagonisme supposé entre l’UE et la volonté de ses peuples ? Ce Policy paper d’Yves Bertoncini et Nicole Koenig répond à cette question via une mise en perspective des 48 référendums à dimension européenne organisés depuis les années 70.

Il est particulièrement important de mettre en perspective la contradiction apparente entre le verdict du référendum grec du 5 juillet et le contenu de l’accord final sur la Grèce, afin de mesurer en quoi elle traduirait un antagonisme supposé entre l’UE et la volonté de ses peuples.

Tel est l’objet de ce Policy paper d’Yves Bertoncini et de Nicole Koenig, qui se fonde sur 4 séries d’analyses complémentaires :
1. Construction européenne et référendums : une conciliation plutôt harmonieuse
2. 28 Etats membres à mettre d’accord : quel déni de démocratie(s) ?
3. Le référendum grec du 5 juillet 2015 : un cas d’espèce très spécifique
4. L’accord obtenu par A. Tsipras n’est pas identique à celui rejeté par son peuple

Cette mise en perspective permet de souligner qu’il n’y a pas de contradiction entre les expressions référendaires et les décisions prises par les autorités européennes, y compris à la lumière du référendum grec, particulièrement atypique au regard de l’ensemble des 55 référendums à dimension européenne. Elle conduit aussi à rappeler que plusieurs volontés démocratiques nationales doivent nécessairement coexister dans la Fédération d’Etats nations qu’est l’UE, ce qu’aucun référendum ne pourra jamais changer.

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