Décryptage

Mieux partager solidarité et souveraineté : au-delà de « l’euroscoliose »

La crise des demandeurs d’asile et celle de la zone euro ont conduit à mettre en cause deux des fondements les plus emblématiques de l’UE, « l’espace Schengen » et l’euro. Elles ont été traitées via un nouveau partage de la solidarité et de la souveraineté en Europe, au prix de vives controverses politiques qui n’ont pas fait obstacle à l’approfondissement de la construction européenne, fut-ce dans la douleur.

La crise des demandeurs d’asile et celle de la zone euro ont conduit à mettre en cause deux des fondements les plus emblématiques de l’UE, « l’espace Schengen » et l’euro. Yves Bertoncini souligne qu’elles ont été traitées via un nouveau partage de la solidarité et de la souveraineté en Europe, au prix de vives controverses politiques qui n’ont pas fait obstacle à l’approfondissement de la construction européenne, fut-ce dans la douleur.

1. Une « crise de la solidarité » en passe d’être surmontée
2. Un partage de la souveraineté qui répond aussi à une crise de confiance

3. Une « crise de croissance » à dépasser : au delà de « l’euro-scoliose »

Yves Bertoncini conclut ce Mot en soulignant que la Fédération européenne d’Etats-nations s’apparente à une tour de Babel qui ressemblera sans doute toujours plus à la Tour de Pise qu’à la Tour Eiffel. Parce qu’elle organise l’union dans la diversité, son architecture est vouée à demeurer atypique et un peu bancale : cela ne devrait pas l’empêcher de demeurer et de croître encore, fut-ce dans les crises, aussi longtemps que ses peuples continuent de croire que l’union fait la force