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Regards sur la balance des transactions courantes américaines

La question du déficit américain et de spécificité n’est pas un fait nouveau. L’arrivée de l’euro na pas changé cette problématique, mais l’augmentation du déficit américain et le fait que l’euro soit passé au-dessus de sa parité initialee nécessitait une analyse.

Le sujet est redevenu d’actualité : le déficit de la balance des transactions courantes américaine atteint 500 milliards de dollars par an, 5 % environ d’un produit intérieur brut de l’ordre de 10.000 milliards ( 10 billions ) de dollars. l’endettement net des Etats – Unis à l’égard du reste du monde a atteint 2.200 milliards de dollars en 2000, et au rythme actuel il devrait doubler au cours des cinq années suivantes. En termes nets, les Etats-Unis captent Aujourd’hui plus de capitaux étrangers que tous les pays en développement réunis. Plus de la moitié de la masse monétaire américaine est désormais détenue par des non – résidents. Cette situation n’est pas appelée à durer. Il arrivera un moment où les financiers étrangers se montreront réticents à continuer à effectuer des placements aux Etats-Unis. Ceux-ci devront alors ou bien relever leurs taux d’intérêt pour rendre leurs actifs financiers plus attractifs en acceptant les effets négatifs sur l’activité économique ou bien laisser le dollar glisser à mesure que les financiers se défausseront de leurs avoirs américains. C’est le second terme de cette alternative qui correspond à ce que l’on observe Aujourd’hui : l’euro a amorcé une remontée contre la monnaie américaine en février 2002 et est passé maintenant (juin 2003) au dessus de sa parité initiale, celle qui prévalait au moment de son lancement, $1,17.

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