[EN] Repenser les finances de l’UE en temps de crise

Je suis particulièrement heureux de conclure ce séminaire européen, qui est probablement le premier organisé à une telle échelle depuis que la Commission a publié, il y a une semaine, sa proposition pour un nouveau « cadre financier pluriannuel » de l’UE. J’ai trouvé toutes les présentations et discussions très intéressantes et utiles pour définir notre analyse et nos positions dans le cadre d’une négociation essentielle, qui durera probablement jusqu’à la fin de l’année 2012. Je tiens tout d’abord à remercier chacun d’entre vous, et en particulier nos partenaires du « Centro Studi sul Federalismo », de l’« Istituto Affari Internazionali », du « European Policy Center » et, enfin et surtout, de la « Compagnia di San Paolo », pour leur précieux soutien moral, intellectuel et matériel. Je remercie également les intervenants de notre dîner de travail pour leurs précieuses contributions, à savoir Mercedes Bresso, présidente du Comité des régions, Gianni Pitella, premier vice-président du Parlement européen, et Vasco Cal, responsable du budget de l’UE au sein du « Bureau des conseillers politiques européens » (BEPA) de la Commission européenne. L’objectif de ce discours de clôture n’est pas et ne peut être de dresser un bilan exhaustif de ce qui a été dit au cours de notre séminaire et de notre dîner. Il s’agit plutôt de formuler quelques « remarques finales », en écho direct à nos débats, afin de mettre en évidence les principaux enjeux que nous avons identifiés. Je le ferai à titre personnel et me concentrerai sur cinq points majeurs.