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Timişoara, un chantier identitaire aux confins de l’Europe
« Nous, Roumains, nous avons depuis toujours rêvé « d’entrer en Europe », mais pour des raisons subjectives et surtout objectives – les Turcs, les Russes, le communisme – nous sommes restés séparés de l’Occident par un inexorable décalage » [Ana Blandiana, entretien Notre Europe, mai 2008].Vingt ans après la Révolution qui a mis fin au régime de Ceauşescu, ces mots de la poétesse Ana Blandiana sont-ils en passe de devenir obsolètes ? L’adhésion de leur pays à l’Union européenne, 1er janvier 2007, a-t-elle permis aux Roumains de matérialiser leur rêve séculaire d’intégration à l’Occident?
« Nous, Roumains, nous avons depuis toujours rêvé « d’entrer en Europe », mais pour des raisons subjectives et surtout objectives – les Turcs, les Russes, le communisme – nous sommes restés séparés de l’Occident par un inexorable décalage » [Ana Blandiana, entretien Notre Europe, mai 2008].Vingt ans après la Révolution qui a mis fin au régime de Ceauşescu, ces mots de la poétesse Ana Blandiana sont-ils en passe de devenir obsolètes ? L’adhésion de leur pays à l’Union européenne, 1er janvier 2007, a-t-elle permis aux Roumains de matérialiser leur rêve séculaire d’intégration à l’Occident?