Policy Paper 173
Un nouveau chapitre dans les relations énergétiques euro-algériennes
Ce policy paper de Jekaterina Grigorjeva attire l’attention sur l’importance d’une coopération UE-Algérie plus forte et plus ciblée en matière énergétique.
Si l’Algérie est l’un des trois principaux fournisseurs de gaz pour l’Union européenne, sa part dans les importations européennes a diminué durant la dernière décennie, et ce, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la demande algérienne en énergie croît rapidement et limite donc la capacité de l’Algérie à exporter son gaz en Europe. De plus, la production algérienne de gaz décline depuis une décennie, notamment du fait de l’épuisement progressif des champs gaziers les plus matures.
L’économie algérienne étant fortement dépendante des revenus de ses hydrocarbures, la mauvaise santé du secteur gazier algérien pourrait poser des risques sérieux pour la stabilité économique et la résilience sociale du pays. A terme, c’est la sécurité d’approvisionnement en gaz de l’UE, mais aussi la sécurité même de l’UE qui pourrait en être affectée.
Ce policy paper de Jekaterina Grigorjeva, chercheur associée à notre bureau en Allemagne, le Jacques Delors Institut – Berlin, attire l’attention sur l’importance d’une coopération UE-Algérie plus forte et plus ciblée en matière énergétique. Il propose de développer les énergies renouvelables en Algérie afin de permettre aux Algériens de consommer moins de gaz, et donc de pouvoir l’exporter. Une telle initiative pourrait s’inscrire dans le cadre des instruments européens existants, notamment le Forum économique énergétique euro-algérien et le nouveau cadre de la Politique européenne de voisinage.
Ce policy paper est disponible uniquement en anglais.