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Andreas Eisl: «Les euros ont permis de comparer les pouvoirs d’achat»

Il y a vingt ans, en janvier 2002, les pièces et les billets en euros étaient mis en circulation. Andreas Eisl, chercheur à l’Institut Jacques Delors, analyse cette étape fondamentale de la construction européenne

Agrandir l'image En 2002, 16 milliards de billets et 52 milliards de pièces en euros ont fait irruption dans le quotidien de 380 millions d'Européens — © Keystone
En 2002, 16 milliards de billets et 52 milliards de pièces en euros ont fait irruption dans le quotidien de 380 millions d'Européens — © Keystone

Il y a vingt ans, l’euro a mis les différences européennes à nu. Le 1er janvier 2002, douze pays se sont retrouvés sur un pied d’égalité monétaire. Quelque 308 millions d’habitants ont ainsi pu manipuler les pièces et les billets en euros. Entre janvier et mars 2002 a pris place «la plus vaste opération d’échange monétaire que le monde ait jamais connue», rappelle la Banque centrale européenne (BCE).

Lorsque les 16 milliards de billets et les 52 milliards de pièces ont fait irruption dans le quotidien des Européens, cela faisait déjà trois ans, depuis janvier 1999, que la monnaie unique faisait autorité dans les paiements. Mais l’arrivée des euros sonnants et trébuchants avait une valeur symbolique beaucoup plus élevée pour les citoyens des Etats d’une zone euro qui venait de naître. Pour Andreas Eisl, chercheur à l’Institut Jacques Delors à Paris, cette étape a sans aucun doute contribué à faire progresser le sentiment d’un ensemble européen qui partait de loin.

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