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Approche réductrice

L’apport de la contribution écrite de Simon Hix au débat sur la politisation de l’Union Européenne se résume, sur la base d’une distinction entre politique constitutive et politique de gestion (ce que l’auteur désigne sous le nom de « questions isomorphes ») à l’idée selon laquelle l’introduction de la contestation dans le processus de décision serait un facteur de performance pour le fonctionnement de celui-ci. Ce que conteste Stefano Bartolini qui y voit un risque, si non un danger. Cette approche m’apparait réductrice dans la mesure ou le premier auteur circonscrit la politisation à l’émergence d’une opposition droite-gauche au sein des instances du « triangle institutionnel » de l’Union. Ce qui revient à identifier politisation et bipolarisation. […] Jean Louis Quermonne prend position dans ce débat.

L’apport de la contribution écrite de Simon Hix au débat sur la politisation de l’Union Européenne se résume, sur la base d’une distinction entre politique constitutive et politique de gestion (ce que l’auteur désigne sous le nom de « questions isomorphes ») à l’idée selon laquelle l’introduction de la contestation dans le processus de décision serait un facteur de performance pour le fonctionnement de celui-ci. Ce que conteste Stefano Bartolini qui y voit un risque, si non un danger. Cette approche m’apparaît réductrice dans la mesure ou le premier auteur circonscrit la politisation à l’émergence d’une opposition droite-gauche au sein des instances du « triangle institutionnel » de l’Union. Ce qui revient à identifier politisation et bipolarisation. […]