intervention

Paris, 21 May 2005 – Referendum on the “Constitutional Treaty” : what the last undecided think

| 21/05/2005 | |

For the first time in France, a representative panel of citizens, chosen by CSA at the initiative of Notre Europe, debated and identified the questions which made them hesitant, and submitted them to "yes" and "no" supporters.

PARTNERSHIP

PARTENAIRES

Pour la première fois en France, un panel représentatif des citoyens indécis, choisis par CSA à l’initiative de Notre Europe, ont délibéré entre eux, identifié les questions au coeur de leur indécision, et les ont soumises à des partisans et adversaires du Traité constitutionnel européen. 82,5% des participants ont pu se forger une opinion plus précise grâce à cette démarche novatrice.


Au terme d’une journée de délibération en focus groups puis d’un débat public à Sciences Po, sur les 49 indécis ayant participé, 19 se déclarent plutôt en faveur du oui, 18 plutôt en faveur du non, 4 pensent voter blanc, 5 restent sans préférence, 1 envisage de s’abstenir, 2 ne répondent pas.

Pascal LAMY, président de Notre Europe, explique :

« Cette initiative a démontré qu’il est possible et nécessaire d’innover pour offrir aux citoyens des outils de délibération réelle, y compris sur des questions complexes en période confuse. De telles innovations sont autant de pas vers plus de démocratie participative et de compréhension. Le dialogue citoyen est d’autant plus décisif sur les questions européennes que le débat national les ignore trop souvent. »


Les verrous à la décision identifiés samedi 21 mai dans les focus groups animés par Res publica, cabinet spécialisé dans l’aide à la délibération publique, sont avant tout :

  • Dissonance cognitive : les indécis ont le sentiment de ne pas comprendre, d’entendre des arguments contradictoires mais qui semblent aussi valables des deux côtés.

  • Dilemme : de nombreux électeurs de gauche sont tentés par le “non” pour pénaliser la politique gouvernementale mais ne veulent pas porter préjudice à la construction européenne.

  • Suspicion : les informations venant des représentants politiques sont en soi perçues comme suspectes : « chaque parti essaie de tirer profit pour son propre parti politique », « on ne parle pas de la Constitution, on parle des têtes d’affiche ».


Avant, après : l’indécision n’est pas une fatalité – Trois quarts des participants ont estimé que la méthodologie consistant à leur permettre de définir leurs questions en groupe puis de les poser à un panel équilibré leur avait permis de « clarifier les arguments des deux camps », 82,5% que cela leur avait permis de « se forger une opinion plus précise », et 72,5% de « choisir entre le oui et le non ».

La majorité des participants déclare ainsi avoir apprécié l’expérience. « Cette journée me donne envie d’aller plus loin dans la compréhension du Traité constitutionnel et d’avoir une position plus tranchée, voire de faire de la politique militante » affirme une participante. Un autre ajoute : « cette journée était vraiment intéressante, il est dommage qu’il n’y en ait pas eu avant ».

Des indécis sont surtout à gauche, peu parmi les ouvriers – les indécis aujourd’hui sont à égalité des hommes et des femmes, aux deux tiers proches de la gauche. La proportion de jeunes est forte, les catégories socioprofessionnelles élevées (cadres, professions libérales) et les ouvriers sont moins incertains que les employés et professions intermédiaires.

Les électeurs invités ont soumis leurs questions à  :

Pour le oui :

  • M. Jacques DELORS, ancien président de la Commission européenne

  • M.Emilio GABAGLIO, ancien secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats

  • Mme Florence DELOCHE-GAUDEZ, secrétaire générale du Centre d’Etudes européennes de Sciences Po Paris

Pour le non :

  • M.Nicolas DUPONT-AIGNAN, député UMP de l’Essonne

  • Mme Brigitte ALLAIN, porte-parole de la Confédération paysanne

  • M. Riccardo PETRELLA, Professeur à l’Université Catholique de Louvain.

Pour la première fois en France, un panel représentatif des citoyens indécis, choisis par CSA à l’initiative de Notre Europe, ont délibéré entre eux, identifié les questions au coeur de leur indécision, et les ont soumises à des partisans et adversaires du Traité constitutionnel européen. 82,5% des participants ont pu se forger une opinion plus précise grâce à cette démarche novatrice.


Au terme d’une journée de délibération en focus groups puis d’un débat public à Sciences Po, sur les 49 indécis ayant participé, 19 se déclarent plutôt en faveur du oui, 18 plutôt en faveur du non, 4 pensent voter blanc, 5 restent sans préférence, 1 envisage de s’abstenir, 2 ne répondent pas.

Pascal LAMY, président de Notre Europe, explique :

« Cette initiative a démontré qu’il est possible et nécessaire d’innover pour offrir aux citoyens des outils de délibération réelle, y compris sur des questions complexes en période confuse. De telles innovations sont autant de pas vers plus de démocratie participative et de compréhension. Le dialogue citoyen est d’autant plus décisif sur les questions européennes que le débat national les ignore trop souvent. »


Les verrous à la décision identifiés samedi 21 mai dans les focus groups animés par Res publica, cabinet spécialisé dans l’aide à la délibération publique, sont avant tout :

  • Dissonance cognitive : les indécis ont le sentiment de ne pas comprendre, d’entendre des arguments contradictoires mais qui semblent aussi valables des deux côtés.

  • Dilemme : de nombreux électeurs de gauche sont tentés par le “non” pour pénaliser la politique gouvernementale mais ne veulent pas porter préjudice à la construction européenne.

  • Suspicion : les informations venant des représentants politiques sont en soi perçues comme suspectes : « chaque parti essaie de tirer profit pour son propre parti politique », « on ne parle pas de la Constitution, on parle des têtes d’affiche ».


Avant, après : l’indécision n’est pas une fatalité – Trois quarts des participants ont estimé que la méthodologie consistant à leur permettre de définir leurs questions en groupe puis de les poser à un panel équilibré leur avait permis de « clarifier les arguments des deux camps », 82,5% que cela leur avait permis de « se forger une opinion plus précise », et 72,5% de « choisir entre le oui et le non ».

La majorité des participants déclare ainsi avoir apprécié l’expérience. « Cette journée me donne envie d’aller plus loin dans la compréhension du Traité constitutionnel et d’avoir une position plus tranchée, voire de faire de la politique militante » affirme une participante. Un autre ajoute : « cette journée était vraiment intéressante, il est dommage qu’il n’y en ait pas eu avant ».

Des indécis sont surtout à gauche, peu parmi les ouvriers – les indécis aujourd’hui sont à égalité des hommes et des femmes, aux deux tiers proches de la gauche. La proportion de jeunes est forte, les catégories socioprofessionnelles élevées (cadres, professions libérales) et les ouvriers sont moins incertains que les employés et professions intermédiaires.

Les électeurs invités ont soumis leurs questions à  :

Pour le oui :

  • M. Jacques DELORS, ancien président de la Commission européenne

  • M.Emilio GABAGLIO, ancien secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats

  • Mme Florence DELOCHE-GAUDEZ, secrétaire générale du Centre d’Etudes européennes de Sciences Po Paris

Pour le non :

  • M.Nicolas DUPONT-AIGNAN, député UMP de l’Essonne

  • Mme Brigitte ALLAIN, porte-parole de la Confédération paysanne

  • M. Riccardo PETRELLA, Professeur à l’Université Catholique de Louvain.

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