Euroquestions #68 | L’UE et ses voisins du Caucase du Sud : l’heure est au changement [EN]
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Depuis le début, les trois États du Caucase du Sud font partie de l’initiative du partenariat oriental (2009). Malgré cela, le degré d’intégration avec l’UE diffère considérablement entre les trois. L’Azerbaïdjan n’a pas conclu l’accord d’association et considère l’UE principalement comme un partenaire dans le domaine de l’énergie, tandis que la Géorgie a longtemps été le chef de file du trio d’intégration le plus avancé (avec l’Ukraine et la Moldavie). Quant à l’Arménie, bien que très influencée par la Russie, elle s’efforçait de conserver un intérêt minimal pour l’Europe.
Avec les guerres en Ukraine et au Karabakh, les tendances changent. Depuis plusieurs années, la Géorgie montre des signes inquiétants tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, et les doutes sur sa volonté d’intégrer l’UE se multiplient. L’Azerbaïdjan voit son avenir dans une coopération étroite avec la Turquie, à égale distance de la Russie et de l’UE. L’Arménie, vaincue militairement par l’Azerbaïdjan, tente de revoir sa politique étrangère et montre des signes de désir de rapprochement avec l’UE et les États-Unis.
Nous avons le plaisir d’accueillir Thorniké Gordadzé, chercheur associé à l’Institut Jacques Delors, pour débattre de ces questions.
Depuis le début, les trois États du Caucase du Sud font partie de l’initiative du partenariat oriental (2009). Malgré cela, le degré d’intégration avec l’UE diffère considérablement entre les trois. L’Azerbaïdjan n’a pas conclu l’accord d’association et considère l’UE principalement comme un partenaire dans le domaine de l’énergie, tandis que la Géorgie a longtemps été le chef de file du trio d’intégration le plus avancé (avec l’Ukraine et la Moldavie). Quant à l’Arménie, bien que très influencée par la Russie, elle s’efforçait de conserver un intérêt minimal pour l’Europe.
Avec les guerres en Ukraine et au Karabakh, les tendances changent. Depuis plusieurs années, la Géorgie montre des signes inquiétants tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, et les doutes sur sa volonté d’intégrer l’UE se multiplient. L’Azerbaïdjan voit son avenir dans une coopération étroite avec la Turquie, à égale distance de la Russie et de l’UE. L’Arménie, vaincue militairement par l’Azerbaïdjan, tente de revoir sa politique étrangère et montre des signes de désir de rapprochement avec l’UE et les États-Unis.
Nous avons le plaisir d’accueillir Thorniké Gordadzé, chercheur associé à l’Institut Jacques Delors, pour débattre de ces questions.