Sur le fond de tentatives de déstabilisation russes, le 20 octobre, la Moldavie vivra deux événements électoraux majeurs : le premier tour de l’élection présidentielle, avec la présidente pro-occidentale sortante, Maia Sandu, qui cherche à se faire réélire et le référendum sur l’adhésion de la Moldavie à l’Union européenne. Deux échéances aux conséquences lourdes pour la suite de l’évolution de ce pays de 2,7 M d’habitants, situé entre la Roumanie et l’Ukraine, indépendant depuis l’implosion de l’URSS, candidat à l’adhésion à l’UE depuis 2022. Une semaine plus tard, les citoyens de Géorgie seront appelés aux urnes pour un scrutin crucial pour la suite de l’évolution du pays : après 12 années au pouvoir, le parti Rêve géorgien sera-t-il renvoyé à l’opposition ? C’est ce que cherche à accomplir l’opposition pro-occidentale qui accuse le gouvernement sortant à la fois de graves régressions en matière de démocratie, avec notamment certaines lois inspirées par le modèle poutinien, et d’une orientation pro-russe, malgré une façade pro-européenne (la Géorgie ayant déposé sa demande d’adhésion à l’UE en même temps que l’Ukraine et la Moldavie). Pour décrypter les enjeux de ces échéances électorales cruciales aux portes de l’Union européenne, le Centre Grande Europe de l’Institut Jacques Delors propose un webinaire avec :

• Thorniké GORDADZE, chercheur associé au CGE-IJD, ancien ministre pour l’intégration euro-atlantique de Géorgie
• Marie MENDRAS, chargée de recherche CNRS au CERI-Sciences Po
• Nicu POPESCU, policy fellow au European Council on Foreign Relations, ancien ministre des affaires étrangères de Moldavie