Webinaire | Regards croisés Afrique/Europe sur les élections américaines | 21 novembre 2024
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L’élection de Donald Trump a été une surprise non pas tant parce qu’il a gagné mais par l’ampleur de sa victoire. Il dispose après ce 5 novembre des pleins-pouvoirs puisqu’outre sa légitimité au sortir des urnes, il contrôle à présent les deux chambres et la cour suprême. Pour les européens, ce retour de Donald Trump est une menace existentielle et pourrait confronter l’Europe à de nombreuses tensions politiques simultanées : retrait de l’aide américaine à l’Ukraine, risque pesant sur la sécurité collective et conséquence pour l’OTAN, guerre commerciale et augmentation des droits de douane. Donald Trump ne s’en cache pas, il n’aime pas l’Europe et considère que les européens sont des profiteurs de l’aide américaine pour assurer leur sécurité, tout en exportant massivement leurs produits aux Etats-Unis et refusant d’acheter des produits américains, creusant ainsi le déficit commercial. Côté africain, la politique africaine de Donald Trump, lorsqu’il était président des États-Unis (2017-2021), avait été marquée par une attention relativement limitée en comparaison avec les administrations précédentes (réduction de l’implication diplomatique, de l’aide au développement). Seule la confrontation avec la Chine avait motivé quelques initiatives face à la présence chinoise sur ce continent (cas de la Prosper Africa Initiative pour le commerce et l’investissement). Le contexte ayant peu changé, cette approche devrait se poursuivre. Ce webinaire, co-organisé par l’Institut Jacques Delors et le think tank ouest-africain WATHI offre un regard croisé sur les conséquences pour les deux continents. Nous accueillons dans ce webinaire :
- Sylvie Matelly, Directrice de l’Institut Jacques Delors,
- Gilles Yabi, Directeur du think tank WATHI,
- Juste Codjo, professeur de sécurité internationale et Directeur de programme doctoral au Département d’Etudes de Sécurité Professionnelle, New Jersey City University
- Nicole Gnesotto, Professeur émérite au CNAM, Vice-présidente de l’Institut Jacques Delors
L’élection de Donald Trump a été une surprise non pas tant parce qu’il a gagné mais par l’ampleur de sa victoire. Il dispose après ce 5 novembre des pleins-pouvoirs puisqu’outre sa légitimité au sortir des urnes, il contrôle à présent les deux chambres et la cour suprême. Pour les européens, ce retour de Donald Trump est une menace existentielle et pourrait confronter l’Europe à de nombreuses tensions politiques simultanées : retrait de l’aide américaine à l’Ukraine, risque pesant sur la sécurité collective et conséquence pour l’OTAN, guerre commerciale et augmentation des droits de douane. Donald Trump ne s’en cache pas, il n’aime pas l’Europe et considère que les européens sont des profiteurs de l’aide américaine pour assurer leur sécurité, tout en exportant massivement leurs produits aux Etats-Unis et refusant d’acheter des produits américains, creusant ainsi le déficit commercial. Côté africain, la politique africaine de Donald Trump, lorsqu’il était président des États-Unis (2017-2021), avait été marquée par une attention relativement limitée en comparaison avec les administrations précédentes (réduction de l’implication diplomatique, de l’aide au développement). Seule la confrontation avec la Chine avait motivé quelques initiatives face à la présence chinoise sur ce continent (cas de la Prosper Africa Initiative pour le commerce et l’investissement). Le contexte ayant peu changé, cette approche devrait se poursuivre. Ce webinaire, co-organisé par l’Institut Jacques Delors et le think tank ouest-africain WATHI offre un regard croisé sur les conséquences pour les deux continents. Nous accueillons dans ce webinaire :
- Sylvie Matelly, Directrice de l’Institut Jacques Delors,
- Gilles Yabi, Directeur du think tank WATHI,
- Juste Codjo, professeur de sécurité internationale et Directeur de programme doctoral au Département d’Etudes de Sécurité Professionnelle, New Jersey City University
- Nicole Gnesotto, Professeur émérite au CNAM, Vice-présidente de l’Institut Jacques Delors