Policy Paper 217

Les Italiens et l’Europe, chronique d’un désenchantement

Comme tout scrutin qui se déroule dans l’un des pays de l’UE, les élections générales (députés et sénateurs) qui se tiendront le 4 mars 2018 en Italie intéressent tous ceux qui portent une attention soutenue à la situation de l’Europe et à son avenir, d’autant plus soutenue lorsqu’il s’agit de la troisième économie des Vingt-Sept.

Mais s’agissant de ce scrutin particulier, l’enjeu va bien au-delà car les répercussions de cette élection dépasseront le cadre italien. En effet, l’Europe est concernée au premier chef par ce scrutin, dont elle est devenue l’un des enjeux. Qu’il s’agisse de la crise économique et des politiques budgétaires, de la crise des migrants ou des revendications souverainistes, beaucoup des questions qui agitent l’Italie sont des enjeux à dimension européenne et interrogent directement et explicitement la relation avec l’UE. A ce titre, les élections du mois de mars décideront aussi de la manière dont l’Italie s’inscrira au cours des prochaines années, qui s’annoncent décisives, dans le projet européen.

Dans ce Policy Paper, Daniel Debomy, chercheur associé à l’Institut Jacques Delors, ainsi qu’Emmanuel Rivière et Arno Husson du Centre Kantar sur le Futur de l’Europe, analysent les opinions publiques italiennes sur l’UE, à long et à court terme, et expliquent pourquoi l’Italie est aujourd’hui un des pays où les attitudes à l’égard de l’Europe sont les plus dégradées.

Ce Policy Paper est également disponible en italien.

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