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Peur du TTIP, de la mondialisation ou d’un déclassement de la classe moyenne ?
Le débat public sur le TTIP s’oriente souvent sur une mise en cause du commerce international qui traduit un malaise plus profond des classes moyennes européenne et américaine face à la mondialisation. Tel est l’objet de ce Mot d’Elvire Fabry.
Le premier accord commercial à avoir une forte ambition de coopération règlementaire, le projet de partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP), peut légitimement susciter des craintes chez les citoyens, plus préoccupés par le maintien du niveau de protection de leurs normes que par une réduction des tarifs douaniers.
Mais tout débat public sur le TTIP qui s’ouvre sur les points les plus délicats de la négociation s’oriente rapidement sur une mise en cause plus vaste du commerce international qui traduit un malaise plus profond des classes moyennes européenne et américaine face à la mondialisation.
Tel est l’objet de ce Mot d’Elvire Fabry qui s’articule autour de trois points :
1. Au-delà de la protection, le défi de la précaution
2. L’érosion du soutien au commerce en Europe et aux États-Unis
3. Bilan et nouveaux défis de l’intégration économique pour les classes moyennes occidentales
Une version plus courte de cet article a été publiée sur HuffingtonPost.fr et EurActiv.com.