Née à Câmpulung, une petite ville au pied des Carpates,
Cristina a entamé des études de sciences politiques en
Roumanie et les a poursuivies à Bruxelles puis à Paris. Les
trois années passées à Bucarest aurait pu la faire passer à
Timisoara par une « mitica » (terme péjoratif attribué par les
Banatais aux habitants de la capitale). Heureusement ce ne fut
pas le cas et, au bout du compte, les « Fabriques de l’Europe »
auront permis à Cristina, longtemps intéressée par l’espace
ouest-européen, de redécouvrir son pays.